Les personnages historiques de Grenoble

Grenoble est réputée pour son ambiance sportive et ses splendides montagnes.

Mais Grenoble est également une ville dont sont originaires de nombreux personnages historiques.

Nous nous attarderons aujourd’hui sur deux d’entre eux, le chevalier Bayard, sans peur et sans reproche et le célèbre Jean-François Champollion.

Le chevalier Bayard

Bayard c’est le modèle du chevalier imaginé à la Renaissance. Il est beau mais ce serait bien dommage de le limiter à ça. « Il fait merveille d’armes » selon ses contemporains lors des guerres d’Italie. Il est au premier rang à Fornoue ou Garigliano. Il est extrêmement doué à cheval mais aussi comme fantassin. Il fait un carton à Gênes où il est fait capitaine. Il est aussi très classe. Blessé grièvement à Brescia, il est fait prisonnier par un homme d’Italie dont il va sauver la maison attaquée et protéger la femme d’être déshonorée par les pillards. Le top on vous dit. Bayard s’illustre aussi à Marignan.

François 1er adore Bayard, c’est son idéal chevaleresque. Il lui demande d’ailleurs de l’adouber chevalier, un immense honneur. Il le fait gouverneur du Dauphiné, un beau retour au pays pour ce garçon né au château de Bayard en Dauphiné, près de Grenoble. En 1523, à Romagnano Sesia, alors qu’il combat, le chevalier Bayard se prend un coup d’escopette. Il se brise le dos et ne peut plus bouger. Alors que ses compagnons de bataille le supplient de les laisser le transporter pour se faire soigner hors du champ de bataille, Bayard à cette réponse qui résonne encore aujourd’hui : « Je n’ai jamais tourné le dos devant l’ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie ». Il meurt quelques heures plus tard. Pleuré par ses amis et ses ennemis, il repose à Grenoble au cœur des montagnes qui ont vu naître sa bravoure.

Jean-François Champollion

Jean-François Champollion est un égyptologue français.
Il est le frère de l’archéologue Jacques-Joseph Champollion.
En 1807, il obtient une bourse et suit les cours de langues orientales au Collège de France, et plus particulièrement ceux d’arabe. Il assiste aussi à ceux de l’École des langues orientales dans les mêmes matières et fréquente la Bibliothèque impériale. En juillet 1809, il est nommé, à 18 ans, professeur adjoint d’histoire à l’Université de Grenoble. À partir de 1812 et jusqu’en 1815, puis de 1818 à 1821, il est professeur d’histoire à l’Université de Grenoble.

Il se passionne pour l’archéologie et les hiéroglyphes égyptiens qu’il tente de comprendre. Il lui faut de l’enthousiasme pour s’attaquer à l’œuvre de sa vie : déchiffrer des hiéroglyphes gravés sur la pierre de Rosette. Il s’agit d’une stèle de basalte portant un texte gravé en trois écritures différentes (hiéroglyphique, démotique et grecque) découverte en 1799 par l’expédition française en Égypte.

Afin de déchiffrer ces écritures, Jean-François Champollion étudie de nombreuses langues : l’arabe, le syrien, le chaldéen et le copte. Il lui faudra 10 ans d’études comparatives pour percer définitivement le mystère de ces signes. À partir de 1821, il déchiffre les premiers cartouches royaux, dont celui de Ptolémée V sur la pierre de Rosette, puis celui de Cléopâtre sur la base d’un obélisque et sur un papyrus bilingue. Jean-François Champollion rend compte de sa découverte en 1822.

Nommé conservateur du département égyptien du musée du Louvre en 1826, il obtient la chaire d’Antiquité égyptienne au Collège de France en 1831. Cependant, il meurt à Paris en 1832 à l’âge de 41 ans.

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